Il y a un temps pour tout dont celui de faire la paix. Cet adage a guidé 33 ex-combattants de la Convention des Patriotes pour la Justice (CPJP). Ils se sont faits enregistrés le 14 mars 2012, à la gendarmerie de la vile de Bria sans leurs armes.
Ces rebelles étaient venus des localités d’Aïgbando et de Nzako (nord-est), régions où la CPJP, branche du chef rebelle Mahamath Sallet, sévit en maitre.
Interrogé par le correspondant de Radio Ndeke Luka, le délégué de ces rebelles a affirmé qu’ils ne peuvent plus supporter accompagner leurs leaders étrangers qui ne dictent que le « mal » à l’endroit de la paisible population des régions affectées. Pour lui, l’heure de faire la paix a sonné.
Déplorant les conditions dans lesquelles ils vivent à Bria, le préfet de la localité a exhorté ses administrés à voler au secours de ces rebelles désormais engagés pour la paix dans cette ville, a indiqué le correspondant.
En septembre 2011, la ville de Bria a été le théâtre des affrontements meurtriers entre la CPJP et les rebelles de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR). Des combats qui ont créé une situation humanitaire très précaire, selon une récente mission des Nations Unies dans cette région de la République Centrafricaine.