Le Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections de 2011 en République Centrafricaine (FARE-2011) persiste et signe : c’est le président centrafricain François Bozizé qui est responsable du décès de l’ancien Chef d’Etat Ange-Félix Patassé. Cette prise de position est contenue dans un mémorandum publié ce 5 avril 2012, date du 1er anniversaire de la mort de Patassé.
Au cours d’un point de presse tenu mercredi, l’opposition politique sous la bannière de FARE-2011 a clairement indiqué que François BOZIZE avait fait preuve de non assistance en personne en danger.
Selon maitre Nicolas Tiangaye coordonnateur du FARE-2011, la mort du défunt candidat à la dernière présidentielle a été « très prématurée en raison de la mauvaise foi des autorités du pays qui lui avaient alors refusé de bénéficier d’une évacuation sanitaire ».
Pour lui, « l’un des principaux objectifs de la lutte du FARE-2011 reste la défense de la constitution. A ce titre, il se réjouit de la nouvelle de la création du collectif centrafricain « Touche pas à ma constitution », né depuis le Sénégal. C’est un Mouvement patriotique qui répond bien aux idéaux du FARE-2011 ».
Le FARE-2011 a affirmé « mener sa lutte discrètement à travers des points de presse et des communiqués de presse. Toutefois, les observateurs de la vie politique du pays s’interrogent sur ces stratégies quand en ce qui concerne l’atteinte des 5 objectifs poursuivis dont l’annulation effective et la reprise des élections de 2011 en Centrafrique ».
Ange-Félix Patassé était décédé dans un hôpital à Douala au Cameroun. Alors qu’il se rendait en Guinée-Equatoriale afin de suivre des soins sur accord de l’actuel président Théodoro Nguéma Obiang.
De son côté, le gouvernement centrafricain avait mentionné prendre toutes les précautions avant l’évacuation sanitaire d’une personnalité de haut rang comme Patassé.