Jean-Jacques Demafouth, premier vice président du comité de pilotage du programme du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion des ex- combattants vient d’être libéré dans l’après midi de ce 11 avril 2012. Avec lui, ont également été libérés, Herbert-Gotron Ndjono Haba, et Mahamath Abrass, députés entrant et sortant de Birao II, ainsi que Abdel Kader de l’Union des Forces Démocratique pour le Rassemblent (UFDR). Ils sont mis en liberté provisoire sous contrôle judiciaire.
Cette décision a été notifiée par le greffier en chef du doyen des juges d’instructions. Demafouth et ses codétenus ont été accusés d’ « atteinte à la sureté intérieure de l’Etat » en janvier dernier.
Selon Jean-Jaques Demafouth interrogé par Radio Ndeke Luka, « je viens de regagner ma famille, je dois rencontrer mon conseil pour m’enquérir du contenu de cette décision. Les accusations portées contre moi ont été très graves. Pour l’instant je ne fais de commentaire car, la procédure suit son cours. Ce que je souhaite ce que la vérité éclate et qu’on arrive à un procès pour que chaque partie s’exprime. Une manière de faire la lumière dans cette affaire ».
Jean-Jacques Demafouth et les autres prévenus ont été libérés au lendemain des discussions entre le du gouvernement centrafricain et « les amis de la République Centrafricaine » sur la recherche du financement pour la poursuite du programme DDR.
Des discussions tenues à New York en présence du Premier ministre centrafricain, Faustin Archange Touadéra et une équipe du Bureau Intégré des Nations Unies pour la consolidation de la Paix (BINUCA).