« Les Centrafricains devraient bannir l’esprit de la haine et promouvoir la paix qui manque dans leur pays ».
Cette déclaration sur Radio Ndeke Luka ce vendredi 11 juin 2010, émane du président centrafricain François Bozizé à l’occasion de la fin de son 1er mandat de 5 ans qui, constitutionnellement s’achève ce vendredi.
Seulement les députés ont prolongé ledit mandat en mai 2010, jusqu’à la tenue des nouvelles en République Centrafricaine.
Selon le Chef d’Etat Centrafricain, le pays fonctionnera normalement comme avant, après le 11 juin.
Il s’est dit prêt à aller aux élections, conformément aux vœux de l’opposition et de la communauté internationale.
François Bozizé conclut par un appel à la vigilance des centrafricains pour la sauvegarde de la paix.
Pour Hyacinthe Gbiégba, président de l’Association Centrafricaine pour l’Abolition de la Torture (ACAT), le mandat du président Bozizé n’est pas bien défini lors de la modification, le 20 mai 2010, de la constitution du pays.
Aucune réaction de l’opposition centrafricaine n’est jusque là encore enregistrée à la suite de la déclaration du président Bozizé.
Les élections groupées en Centrafrique sont reportées deux fois de suite par la Commission Electorale Indépendante (CEI).