Les Editeurs de la Presse Privée Indépendante de Centrafrique, doivent désormais travailler selon les règles de l’art. A cet effet, un atelier de refondation a été organisé ce 11 mai 2012, par le Bureau Intégré des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en Centrafrique (BINUCA). L’activité a eu lieu au Complexe Sportif Barthélémy Boganda et a regroupé 52 professionnels des médias.
La tenue de cet atelier s’inscrit dans le cadre de la célébration en différé de la Journée Internationale de la Liberté de la Presse le 3 mai dernier. L’occasion permettra aux participants d’être une fois de plus édifiés sur les textes de base du métier de journaliste en presse écrite.
Selon Marcel Mokwapi, président du GEPPIC, la rencontre vise à doter le GEPPIC des textes juridiques de base notamment les statuts et règlement intérieur. Aussi, le GEPPIC compte se réapproprier des textes nationaux et internationaux relatifs au métier du journalisme.
Pour lui, le GEPPIC a été « minée par une mauvaise gouvernance. A l’origine des crises qui ont émaillés l’émergence d’une nouvelle génération d’éditeurs plus responsables ; on cite les trafics d’influence, des conflits d’intérêts, la question du leadership, de la manipulation des éditeurs voire le refus de rendre compte des actions commandées par la corporation. En toile de fonds, l’irrespect de la déontologie et de la légalité de l’Etat ».
Les professionnels de la presse écrite vont se familiariser avec l’Ordonnance 004 relative au Haut Conseil de la Communication ainsi que l’Ordonnance 005 relative à la Liberté de la Communication.