Hausse des prix, le gouvernement tape du poing sur la table

Hausse des prix, le gouvernement tape du poing sur la table

La hausse des prix des produits alimentaires et de première nécessité continue de préoccuper le gouvernent centrafricain. Le  Premier Ministre  Faustin Archange Touadéra a convoqué le 11 mai 2012, tous les opérateurs économiques du pays pour faire la lumière sur ce sujet brulant.

Cette réunion élargie au département du commerce fait suite à l’interpellation mercredi dernier de trois membres du gouvernement des secteurs concernés par les élus de la Nation.

Le but de cette rencontre avec les opérateurs économiques a été d’échanger sur la flambée des prix sur les marchés. Une opportunité de chercher les voies en moyens pour remédier à cette crise qui touche sensiblement les fils et filles du pays.

Selon Gilles Grézéngué, président du patronat de Centrafrique, « au moment où la flambée des prix s’est opérée, le gouvernement n’a pas songé regrouper les acteurs du secteur concerné pour une solution durable. Même la décision prise récemment sur le blocage des prix ne rencontre pas l’agrément de tous les opérateurs économiques. Il est judicieux que le gouvernement renégocie avec nous pour retrouver le juste prix des produits dans le pays ».

Pour lui, plusieurs facteurs concourent à la hausse de ces prix notamment les tracasseries routières, la non-transparence dans les actions à mener, le manque de dialogue voire l’insécurité.

Quant au Premier Ministre, « nous sommes dans un partenariat où tout le monde devrait se prononcer sur le sujet qui nous divise. Nos experts vont se prononcer aussi sur les préoccupations évoquées. Ce qui est sûre nos experts sont à pied d’œuvre pour identifier les points de blocage afin d’y remédier ».

Ce qu’il faut dire de cette situation est que depuis la prise de décision sur le blocage de ces prix, rien ne semble être respecté par les opérateurs économiques. Les plaintes fusent de partout. Le savon qui se vendait à 125 francs CFA, grimpe à 200 francs. Un coût qui écarte les consommateurs à s’approvisionner en ces produits de 1ère nécessité.

Au nombre des plaintes, on note à ce jour la rareté du poisson de mer appelé « chinchard ». Le sucre, le riz et le savon figurèrent entre autres sur la liste des produits très prisés dans le pays. Seulement, il est difficile de s’en procurer en ce moment.