Le Réseau des Organisations non Gouvernementales des Droits de l’Homme (RONGDH) dénonce ce 15 juin 2010, que le régime au pouvoir à Bangui est caractérisé par la violation à la liberté de circulation, les arrestations et les détentions arbitraires.
Selon le RONGDH, les situations, vont de la privation de sortie de certaines personnalités politiques de l’opposition du territoire centrafricain, aux arrestations arbitraires.
Pour l’ONG, les arrestations arbitraires peuvent se vérifier par le cas du personnel du cabinet du bâtonnier, du conseil de l’ordre des avocats, du personnel de l’ADMN et une dizaine d’employés du super marché Rayan. Ces personnes, toujours selon le RONGDH, ont été arrêtées sans enquête préalable et transférées à la prison de Bossembele.
Le réseau s’inquiète et va même au-delà en rappelant que le chef de l’Etat centrafricain, censé veiller au respect de la constitution, a plutôt fait un discours le 10 Juin 2010, en langue nationale, dans lequel il a ordonné que les présumés auteurs de l’incendie du super marché Rayan soient arrêtées et charcutées.
Concernant les privatisations de sortie du territoire centrafricain, Fidel Gouandjika porte parole du gouvernement centrafricain appelle sur Radio Ndeke Luka les personnalités qui voyagent par l’Aéroport Bangui M’Poko de s’identifier personnellement au niveau de la Police des Frontières. Elles ne doivent pas envoyer des représentants.