Le gouvernement centrafricain entend réduire la malnutrition chez les enfants sur l’ensemble de son territoire. A cet effet, il vient de lancer ce lundi 28 mai 2012, des enquêtes sur la situation nutritionnelle et la mortalité infantile.
Le ministère de la santé publique qui publie une déclaration dans ce sens indique que la malnutrition constitue l’une des principales causes de mortalité des enfants en République Centrafricaine, en dehors des autres maladies telles que le paludisme, la diarrhée, les infections pulmonaires aigues, et le VIH /sida.
C’est Marguerite Pétrokoni Zézé, ministre des affaires sociales qui assure l’intérim de son homologue de la Santé publique qui a rendu publique la déclaration vendredi dernier sur les ondes.
Dans cette déclaration, le membre du gouvernement a fait savoir que d’après le résultat des enquêtes menées en 2010, le phénomène de la malnutrition connaît une augmentation chronique avec comme principales victimes, les enfants.
Elle a expliqué qu’afin de trouver une solution à ce problème constaté à travers tout le pays, le ministère de la santé et celui du plan et de l’économie ont décidé de lancer ces enquêtes sur la situation nutritionnelle et la mortalité des enfants sur l’ensemble du pays. Les résultats de ces enquêtes devront permettre au gouvernement et à ses partenaires de mieux cadrer leurs interventions en matière de sécurité alimentaire.
Les enquêtes consisteront à évaluer l’état nutritionnel des enfants, la couverture vaccinale contre la rougeole et l’utilisation du sel iodé. La deuxième partie de l’enquête concerne l’évaluation des décès survenus au cours d’une période donnée. La dernière phase est consacrée au mode d’alimentation des enfants.
Il faut rappeler que les conflits armés qui perdurent dans le Nord, le Nord-est, et l’insécurité créée par l’Armée de résistance du seigneur (LRA) dans le Sud-est de la République Centrafricaine, ont des répercussions sur la santé et l’alimentation des populations.