L’Administration Obama poursuit sa politique d’appui à l’engagement des Jeunes Dirigeants de l’Afrique au travail actif pour promouvoir le changement dans leurs communautés. Il s’agit d’un programme à long terme qui fait partie de l’Initiative Présidentielle américaine en faveur des Jeunes Dirigeants Africains.
A cet effet, 60 Jeunes Dirigeants Africains sont attendus aux Etats-Unis du 13 au 30 Juin 2012, à l’invitation du Gouvernement américain. Ils vont participer à la Conférence au Sommet sur l’Innovation et le Partenariat Guidé pour les jeunes Dirigeants Africains, un programme professionnel de trois semaines sponsorisé par le Gouvernement américain.
Ce séjour aux Etats-Unis leur donnera une expérience directe sur le lieu du travail aux Etats-Unis et de découvrir les aspects culturels de la vie américaine.
Un jeune entrepreneur bilingue de la Société agro-pastorale et Industrielle a été retenu par l’Ambassade des Etats-Unis à Bangui pour représenter la République Centrafricaine à ce Sommet sur l’Innovation.
La Conférence sur l’Innovation va mettre l’accent sur l’entreprenariat social et des affaires comme un outil pour exploiter le capital intellectuel de l’Afrique afin de créer des emplois, d’offrir des opportunités durables et équitables.
Elle a pour but de renforcer une collaboration Etats-Unis-Afrique afin de promouvoir l’innovation dans les affaires, l’investissement et les activités de la responsabilité sociale en Afrique.
Initiée en 2010, cette initiative du Président Obama inclut plus de 2000 programmes financés par le gouvernement américain pour les jeunes dirigeants à travers l’Afrique sub-saharienne.
Il faut dire que le monde des affaires en milieu jeune centrafricain reste encore un parcours du combattant. Difficile accès aux appuis banquiers liés parfois aux projets mal ficelés, les tracasseries routières, des taxes et impôts exorbitants sont autant de contraintes rencontrées par ces jeunes. A cela s’ajoute le manque d’une procédure souple pour la création des entreprises.
Ce faisant, le climat des affaires centrafricaines donne plus d’opportunités aux commerçants expatriés. Pour preuve la plupart des entreprises opérationnelles dans le pays sont tenues par ces derniers. Et, de par sa position de pays enclavé, la RCA est entièrement soumise à la consommation des produits importés de chez ses voisins.