Les conditions de vie des 95 victimes centrafricaines de la L’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Obo (est) deviennent de plus en plus difficile. Elles sont abandonnées à leur triste sort après quelles aient quitté le maquis.
Ces victimes ne savent à quel sain se vouer. Seule l’ONG italienne Coopi tente ces derniers temps de les prendre en charge notamment en les initiant aux activités génératrices de revenus.
« Filles et garçons apprennent entre autres la couture, la fabrication de savon artisanal, la coiffure et la menuiserie », explique ce 13 juin 2012, le correspondant de Radio Ndeke Luka.
« Les plus malheureuses des victimes sont les filles mères. Elles ont de la peine à être intégrées dans la société, même au sein de leur famille biologique. Ces dernières font l’objet de rejet voire de stigmatisation par leur entourage. D’ailleurs leurs enfants issus des rebelles ont du mal à avoir leur acte de naissance », a raconté le correspondant.
Un cri d’alarme est lancé à cet effet à l’endroit des autorités compétentes pour une éventuelle assistance, a-t-il conclut.