La drépanocytose est une des priorités de santé publique selon l’Oms, l’Organisation mondiale de la santé. En Centrafrique, les chiffres sont alarmants. 30% de la population est atteint d’une manière ou d’une autre par cette maladie génétique chronique, et la prise en charge des malades pose problème aux parents souvent démunis.
A l’occasion de la célébration, samedi 19 juin 2010, de la première journée mondiale de lutte contre la drépanocytose, Radio Ndeke Luka a recueilli de nombreux témoignages des autorités sanitaires du pays, des malades et des parents des drépanocytaires.
Selon Alexis Yepassis, président de l’Association Centrafricaine d’aide aux drépanocytaires, se félicite de la célébration pour la première fois de la journée.
Pour une mère d’enfants drépanocytaires, la prise en charge du traitement de cette maladie par le gouvernement ou des ONG doit être complète et se généraliser. Les médicaments sont chers pour les familles et il est décourageant de prendre le chemin de l’hôpital à chaque crise.
Signalons que la drépanocytose tue plusieurs millions de personnes à travers le monde.