Le ramadan vient à peine de commencer que l’on assiste déjà à une hausse de prix sur tous les produits alimentaires dans de nombreuses villes de provinces centrafricaines mais particulièrement à Bozoum (Nord), indique le correspondant de Radio Ndeke Luka ce 1er août 2012.
Il s’agit entre autres du haricot, du maïs, des arachides. Une tige de carotte coûte actuellement 250 au lieu de 100 FCFA la semaine dernière. La surenchère touche également les produits de première nécessité à tels que, le sel, le sucre et l’huile.
Pour Mari Wazara, commerçante au marché de Bozoum, cette inflation s’explique par le fait que « la majorité des commerçants de la ville sont des musulmans et qu’ils ne voyagent pas en cette période de ramadan ».
Cette augmentation est vécue par toute la population. Les plaintes fusent de partout. Issa Yaya Dariou, un fervent musulman habitant la ville de Bozoum a aussi affirmé que « ma famille et moi avons toutes les peine à survivre car en ce moment, les commerçants en profitent pour faire des spéculations. ». La spéculation des prix par les commerçants représentent à cet effet un fardeau de plus pour les habitants de Bozoum dont le souhait est que la fin du ramadan avance à pas de géant afin que les commerçants soumis au jeune puisse voyager et reprendre le ravitaillement de la ville.
La population de Bozoum doit encore user de patience car leurs frères musulmans ont encore plus de semaines de jeûne à passer.