Les gardiennes de la maison carcérale de la ville de Bozoum (nord-ouest) sont montées ce 21 août 2012 au créneau pour dénoncer les abus d’autorité dont elles font objet de la par de certaines personnalités de la localité. Elles ont de ce fait menacé d’observer un arrêt de travail et exigé par la même occasion de meilleures conditions de travail.
Selon les informations rapportées ce mardi par le correspondant de Radio Ndeke Luka, « tout part de l’irruption d’un adjoint au commissaire de la ville de Bozoum dans cette prison pour ordonner la libération de sa belle sœur. Un acte posé malgré le refus de ces gardes en charge de la maison carcérale ».
Pour ces gardiennes, « un tel comportement traduit sans doute le non respect par cet officier de la Police de leur profession. Elles se sont dites prêtes à tout abandonner et à porter l’affaire devant leur hiérarchie ».
« Le mot d’ordre de cet arrêt de travail a été d’ailleurs déjà lancé. Nous attendons d’entrer dans la phase pratique a affirmé Natacha Ndokoyanga », responsable de ces gardiennes.
Interrogé à son tour, le commissaire adjoint mis en cause a rejeté en bloc cette accusation. J’ai simplement voulu rendre visite à ma belle sœur et non pour la libérer comme l’ont attesté ces gardiennes, a-t-il indiqué.
Signalons qu’aucune négociation ou réaction officielle n’est encore enregistrée sur cette affaire afin de décrisper la tension entre ces 2 parties.