Sécurité menacée à Ndele malgré l’accord Global de paix Gouvernement/CPJP

La Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) n’est pas responsable des exactions commises ces derniers temps dans le Bamingui-Bangoran (nord). Les responsables de cette ex-rebellion, transformé récemment en parti politique, ont demandé à leurs éléments de déposer les armes après la signature de l’Accord de Paix Globale avec Bangui.

Ces propos sont tenus sur les ondes de Radio Ndeke Luka ce 7 septembre 2012 par Idriss N’Daré, représentant du président de la CPJP à Ndélé. Le numéro II de la CPJP a ainsi rassuré que seul le désarmement pourra permettre de mettre fin aux exactions en cours dans la région.

Selon Idriss N’Daré, interrogé par un envoyé spécial de Radio Ndeke Luka à Ndele, « nombreux sont certains inconnus qui opèrent souvent au nom de la CPJP. Eu égard de la porosité des frontières de la république centrafricaine avec ses voisins, les armes sont vendues comme des arachides au marché, donc sans réglementation. Seul, le processus du Désarmement Démobilisation et réinsertion pourrait déterminer qui est qui après la remise des armes par la CPJP au gouvernement ».

D’après des habitants de la ville, « continuer de voir des éléments se balader en armes n’est pas rassurant quant à un retour véritable de la paix. Selon eux, seul le désarmement pourra les rassurer ».

Il faut dire qu’à ce jour, dans la ville de Ndele, la plupart des éléments continuent de se balader en arme. On retrouve les éléments armés des Forces armées centrafricaines en faction à certains endroits de la ville. Des éléments de l’Union des Forces Démocratiques pour le rassemblement (UFDR) et de la CPJP se baladent également en armes.