Les pays touchés par la LRA exigent la sécurité

57 acteurs de la société civile du Groupe de travail régional transfrontalier des pays affectés par la rébellion de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) ont plaidé le 6 septembre 2012 pour un retour définitif de la paix dans leur pays respectif. Ils sont venus de la République Démocratique du Congo (RDC), de l’Ouganda, du Sud Soudan et de la République Centrafricaine et se sont séparés après 3 jours de réflexion à Bangui.

L’objectif poursuivi au cours de cette rencontre sous régionale a été de demander aux dirigeants de ces 4 pays affectés par les effets de la LRA, de s’impliquer davantage dans les stratégies de résolution pacifique de ce conflit provoqué par cette force du mal.

Selon Alexis Mbolinani Coordonnateur de l’ONG Jeunesse Unie pour la Protection de l’Environnement et le Développement Communautaire (JUPEDEC), la rébellion de la LRA est devenue un phénomène régional qui a besoin d’une approche régionale et participatif. L’occasion a été riche en partage d’expériences issues des pays affectés. Généralement les zones affectées sont privées des services de l’Etat, de la sécurité et des moyens de communication.

Au sortir de ces assises, les participants n’ont pas manqué de formuler quelques recommandations notamment engager les Gouvernements et Assemblées d’être plus présents dans les zones isolées dépourvues de tous moyens, mener des opérations non offensives suite aux attaques de la LRA pour la protection des civiles.

Apporter des réponses aux besoins communautaires à travers des appuis humanitaires, des services psychosociaux et les activités génératrices de revenus. Sauver la vie de nombreux innocents dont les enfants enlevés contre leur gré et faciliter leur réintégration dans leurs communautés respectives.

Amener les Dirigeants à mettre en place les lois nécessaires afin d’amnistier les ex-combattants et promouvoir la réconciliation communautaire. Reconnaitre la nature complexe des Mbororos (éleveurs peulhs) et du conflit de la LRA et contribuer à lutter contre ce problème d’une manière pacifique et régionale.

Collecter les informations pertinentes relatives à la LRA, les documenter, les partager et les archiver pour la postérité. Rencontrer la LRA et encourager leur retour sécurisé dans les communautés. Contribuer à résoudre le problème de la protection des civiles d’une manière générale et assurer que cela soit le moyen des stratégies de réponse.