La Chine et la République Centrafricaine s’engagent à renforcer encore davantage leur coopération. Cet engagement politique a été réaffirmé lors d’une rencontre tenue mardi 12 septembre 2012 à Bangui entre le vice-Premier ministre chinois Li Keqiang et le président centrafricain François Bozizé.
« La Chine est prête à continuer à œuvrer avec les pays africains, dont la République centrafricaine, à l’approfondissement de la confiance politique mutuelle. Aussi à l’intensification de la coopération économique et commerciale, à la multiplication des échanges culturels et sociaux et au maintien de la coordination entre les deux parties sur les questions internationales et régionales d’importance majeure. Une manière d’élever le niveau du partenariat stratégique entre la Chine et l’Afrique », indiqué le ministre chinois.
M. Li a transmis à cette occasion les salutations du président chinois Hu Jintao à son homologue centrafricain lors de cette rencontre qui a eu lieu à Yinchuan, capitale de la région autonome Hui du Ningxia, dans le nord-ouest de la Chine.
Il s’est félicité « du développement sain et rapide des relations entre les deux pays ces dernières années, caractérisé par le maintien des contacts de haut niveau, le renforcement de la confiance politique mutuelle et le soutien de l’un à l’autre sur les questions concernant les intérêts clés des deux pays ».
« Les 2 pays ont obtenu des progrès remarquables dans la coopération en matière d’économie, de commerce, d’énergie, de construction d’infrastructures et d’échanges culturels », a-t-il fait remarquer.
« Nos 2 parties ont élargi notre coopération mutuellement avantageuse, renforcé la compréhension entre nos deux peuples et créé un environnement favorable à la coopération amicale », a-t-il déclaré.
De son côté, le président centrafricain a noté que « le développement des relations entre les 2 pays avait des perspectives prometteuses ».
« Nos 2 pays devons renforcer la coopération dans tous les domaines et accélérer la coopération pragmatique dans les domaines de l’agriculture, de la construction d’infrastructures et l’exploitation des ressources minières, afin de stimuler le développement des relations bilatérales », a ajouté François Bozizé.