Pour une nouvelle fois, les étudiants centrafricains boursiers de Bangui sont descendus ce 13 septembre dans la rue en brûlant des pneus. Ils réclament par cet acte, 4 mois de bourses non payés par le Gouvernement centrafricain.
Pas de cours à l’Université de Bangui ce jour parce que les étudiants centrafricains de Bangui ne cessent de réclamer haut dans un brouhaha, « Notre argent » ou encore « nous ne voulons que notre argent ».
Sur les lieux, les journalistes ont pu constater les traces de pneus brûlés sur l’Avenue des martyrs. Un dispositif sécuritaire des forces de l’ordre a été mis en place. Ils ajoutent que l’effectif des manifestants de ce 13 septembre dépasse plus d’un demi-millier et qu’ils entendent par cette descente exprimer leurs ras-le-bol à l’endroit des autorités centrafricaines.
Interrogé, le secrétaire général de l’Association Nationale des Etudiants Centrafricains (ANECA), Fiacre Kombo, laisse entendre que « les étudiants sont descendus dans la rue parce que le gouvernement a abusé de leur patience ». Pour exprimer cette impatience, une poignée d’étudiants ont brandi des morceaux de cartons sur lesquels l’on peut lire « nos bourses ou DVA (Départ Volontaire Assisté) ».
Un autre étudiant gréviste poursuit qu’ils ne se lasseront pas jusqu’à ce qu’une solution leur soit trouvée par le Gouvernement.
Aux dernières nouvelles, des coups de feu se sont fait entendre ce début d’après sur le campus universitaire et 2 étudiants sont arrêtés par les forces de l’ordre. Les étudiants décident d’intensifier leur colère en brulant de nouveau de nombreux pneus sur l’Avenue des Martyrs et en lapidant tous véhicules qui emprunte cette avenue.