Le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) vient d’interpeller ce 18 septembre 2012, l’Assemblée Nationale centrafricaine sur les récentes attaques des villes de Sibut et Damara (nord de Bangui). L’interpellation des députés centrafricains par le MLPC fait suite à la réaction lundi de l’Opposition sur ces attaques dont le bilan officiel n’est pas encore connue.
Dans une interview accordée ce mardi à Radio Ndeke Luka, Martin Ziguélé, président du MLPC a indiqué qu’ « il est temps que la législature et la médiature et certaines personnes de bonne volonté agissent face à ces attaques perpétrées contre la personne physique du peuple centrafricain ».
« L’Assemblée Nationale dispose des moyens légaux pour s’enquérir de la véracité ou non des prétentions qui sont à la base de ces attaques. Au cas contraire, le gouvernement devrait doter ses Forces de moyens de travail adéquats pour déloger ces rebelles qui prennent la population en otage », a précisé Martin Ziguélé.
Réagissant à son tour, Mahamath Isseine Abdoulaye, président de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) a martelé que « ces attaques ont été le fruit d’une rébellion tchadienne en gestation et non une branche de la CPJP. Il s’agit d’ailleurs des voleurs qui sont incapables de marcher sur Bangui comme ils entendent le faire. La CPJP reste attachée à la signature, en août dernier, de l’accord paix Globale de Libreville avec le gouvernement ».
Toutefois, la CPJP est prête à « apporter son appui en matériels et hommes au gouvernement pour bouter ces forces de mal qui battent en retraite au lieu de progresser ».
Aux dernières nouvelles, ces malfrats se sont retranchés dans les zones de Bouca Batangafo et Kabo (nord). Jusque là leur effectif n’est toujours pas connu.