Mieux vaut tard que jamais. Le Bureau Intégré des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en République Centrafricaine (BINUCA) vient de condamner ce 21 septembre les attaques commises le 15 septembre dernier par la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix Fondamentale. Des attaques perpétrées dans les villes de Damara Sibut et Dékoa où un bilan officiel n’est pas encore rendu public.
C’est au cours d’une conférence de presse animé par la Représente du BINUCA Margaret Vogt, lors de la célébration vendredi de la Journée Internationale de la Paix que cette condamnation a été prononcée. La réaction de Margaret Vogt intervient après celles de l’Opposition, de la Société civile du précisent de la CPJP Mahamath Isseine Abdoulaye.
Selon la Représente du BINUCA, « la RCA a trop souffert et il n’est plus question de prendre en otage les paisibles citoyens pour des questions d’intérêt personnel. Pour elle tout problème devrait en principe être réglé à travers le dialogue et la concertation pour une cohésion sociale ».
A titre de rappel, les attaques de ces villes ont été baptisées « opération Charles Massi ». Elles ont visé d’après Hassan Al Habib alias Wata ou encore HA, porte parole de la CPJP Fondamentale, le renversement du régime de François Bozizé.
Il y a 4 jours, le porte parole en question été tué au village Daya situé à 18 kilomètres de Dékoa, axe Bouca (nord). Il a été abattu par les éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA).
Selon Dimanche François Nabana, Maire de la ville de Dékoa interrogé jeudi dernier par Radio Ndeke Luka, le corps a été bel et bien reconnu comme étant celui de HA, ancien député suppléant de Jean Paul Ngoupandé du Parti de l’Unité Nationale (PUN).