Deux semaines passées, la rentrée des classes n’est toujours pas effective à Boali (sud-centre) et à Bossangoa (nord). La plupart des parents affirment qu’ils ne sont toujours pas prêts à offrir des fournitures scolaires à leurs enfants. Les autorités administratives et académiques de ces deux villes qui sont présentes à leur poste, multiplient les appels à l’endroit des parents pour libérer les enfants à reprendre le chemin de l’école.
A Boali, le député Bertin Béya se dit sidéré, triste et ne comprend pas que deux semaines après la date officielle de la rentrée des classes, les cours tardent à démarrer dans sa circonscription. Il a exprimé cette déception lors d’une réunion regroupant les présidents des associations des parents d’élèves, les directeurs des écoles de la sous préfecture de Boali. Il ressort de cette réunion que les enseignants sont, depuis le 17 septembre, à leurs postes tandis que les élèves restent toujours à coté de leurs parents à la maison.
Pour un enseignant interrogé par le correspondant de Radio Ndeke Luka à Boali, « c’est de la faute des parents si les enfants ne se pointent par dans les concessions scolaires ».
Le chef de secteur scolaire de Boali, Bernard Sélébangué, souhaite qu’en dépit des difficultés rencontrées par les parents d’élèves, il est impératif que les cours reprennent dès le 1er octobre 2012.
Cette lenteur dans la rentrée des classes est également constatée dans la ville de Bossangoa (Nord).
Le correspondant de RNL dans cette ville rapporte que, l’Inspecteur d’Académie du Nord a organisé à Bossangoa une réunion le week-end dernier. L’objectif de cette réunion est de s’assurer de la ponctualité des enseignants à leurs postes. Ce cadre pédagogique a pu se rendre compte que, les enseignants sont présents, tandis que les élèves sont toujours absents de l’école.
Interrogé sur cette lenteur, le censeur du premier cycle du lycée de Bossangoa indique que, certains enseignants ont déjà commencé à dispenser les cours. Or, Lionel, lycéen en classe de 1ère A 4’à Bossangoa, a affirmée qu’il n’est pas prêt à reprendre le chemin de l’école par ce qu’il ne dispose pas encore de fournitures scolaires. Une raison que soutient aussi un père d’enfant qui laisse entendre que ses enfants ne reprendront le chemin de l’école qu’au mois d’octobre faute de moyens.