« La proposition du gouvernement burkinabé de galvaniser son équipe n’est pas de nature à démoraliser les Fauves centrafricains du football. Nous restons confiants et sommes un gouvernement responsable pour le duel retour qui nous attend le 14 octobre 2012 à Ouagadougou ».
Ces en ces termes que Jean-Serge Bokassa, ministre de la jeunesse, des sports, des arts et de la culture a réagi ce 4 octobre dernier. Sa réaction fait suite à la proposition il y a 3 jours, du gouvernement burkinabé de donner 9 millions de francs CFA à chaque Etalon en cas de qualification.
Il s’agit de primes fixées de la manière suivante : 1 million de FCFA comme prime de regroupement, 2 millions comme prime de victoire et 6 millions en cas de qualification.
Selon le membre du gouvernement centrafricain interrogé par Radio Ndeke Luka, « nous avons des réalités différentes. Nous ne pouvons pas être emballés par de telles propositions tendant à simplement, inciter notre adversaire à la victoire. Le président de la République François Bozizé a toujours su surprendre positivement la jeunesse, nos joueurs par ses apports personnels pour honorer leur prestation. D’ailleurs nos poulains le savent très bien et peuvent de ce fait s’attendre à de grandes surprises de la part du Chef de l’Etat ».
A l’annonce de cette nouvelle, les fanatiques du ballon rond n’ont pas manqué de relever que le soutien aux athlètes du pays a encore du plomb dans l’aile. Il est temps que tous les compatriotes mettent la main à la pâte pour une victoire méritée.
A titre de rappel, l’analyse des techniciens burkinabés est que si les Fauves de Bas-Oubangui ont gagné chez eux à Bangui (1 but à zéro en match aller), ce n’est pas parce qu’ils sont techniquement au dessus des Etalons, mais bien grâce à une mobilisation hors pair des supporters centrafricains et une combativité des joueurs.
Cette combattivité, les Etalons l’ont promise pour le 14 octobre. Ils ont eux-mêmes ont pris l’engagement de montrer au peuple burkinabè que la défaite de Bangui est un faux pas. Ils promettent un autre match dans le temple du football burkinabè. Ils en ont, disent-ils, les moyens et ne demandent que la clémence du public.