Les habitants du village Ngamokombo, situé à 5 Kilomètres de la ville de Nola (sud) sur l’axe Nola–Ngoulo, sont actuellement terrorisés par la présence de 3 éléphants en divagation dans la zone. Ces animaux détruisent des champs et empêchent les habitants de vaquer librement à leurs activités champêtres et autres. Cette incursion animale, prolongée, risque d’amplifier la crise alimentaire qui sévit dans la Sangha Mbaéré (sud) depuis de nombreux mois.
Selon le correspondant de Radio de Ndeke Luka, les habitants du village Ngamokombo, sont, depuis l’invasion de ces mammifères, limités dans leurs mouvements. Après 6 heures du soir, les déplacements d’une maison à une autre où d’un lieu à un autre se soldent le plus souvent par la rencontre de ces géants de la forêt équatoriale. Une rencontre non souhaitée par les personnes qui résident dans ce village et ses environs.
Ces 3 éléphants forestiers, dévastent les champs et attaquent les pâturages de la localité. Ils détruisent presque tout sur leur passage. Circonscris, les habitants renoncent aux travaux champêtres, principale activité de subsistance. Pour conséquence, il est difficile de se procurer de quoi à manger à Ngamokombo.
Les habitants du village Ngamokombo font appel aux autorités de saborder le projet de ces mammifères en les reconduisant dans leur environnement respectif. Toutefois, le Chef du village explique au correspondant que depuis le SOS lancé par son village, les autorités de cette région ne semblent ne rien percevoir.
Les habitants s’impatientent de voir partir leurs envahisseurs, ce qui n’est pas le cas de ces mammifères.
Le correspondant estime que, le prolongement de cette visite animalière risquerait fort de plonger le village Ngamokombo dans une crise alimentaire « conditionnée ». Une crise qui toucherait la ville de Nola, vu qu’elle s’approvisionne en nombreux produits agricoles à partir de Ngamokombo.
Il convient de signaler qu’en dehors des dégâts matériels, aucune perte en vie humaine n’est causée par ces animaux en divagation à Ngamokombo. Une attitude contraire à celle des crocodiles qui ont causé la mort de 3 personnes, en Août dernier, dans la Ouaka ( centre).