Anselme Ngaza, pousseur de profession domicilié au quartier Kokoro II dans le 3e arrondissement de la capitale centrafricaine est suspecté ce 13 novembre d’être à l’origine du décès de sa fille adoptive. Décès survenu hier dans la nuit à l’Hôpital Communautaire de Bangui. En frappant la petite fille, âgée de 7 ans, il aurait cassé un os de la cage thoracique de la mineure qui, 6 mois après, a rendu l’âme. En revanche, le présumé coupable nie toutes accusations portées à son égard.
Selon la belle famille de Anselme, la fracture reçue par la mineure sur ses cotes gauche aurait occasionné la mort lente de cette dernière.
Alerté, Radio Ndeke Luka a effectué une descente sur les lieux et a constaté qu’un liquide rougeâtre coulait du corps de la petite fille sur le côté gauche.
Interrogé, l’accusé, qui a trouvé asile chez le chef du quartier Kokoro II, a nié les allégations selon lesquelles l’enfant serait décédé suite à sa correction. « C’est peut-être le destin qui a voulu qu’elle meurt ce jour », a-t-il soutenu.
Cependant, du côté des voisins, Anselme est d’une moralité douteuse et qu’il ferait partie d’un groupe de malfaiteurs qui opèrent dans le 3e arrondissement de Bangui. Témoignage partagé par le chef de quartier chez qui Anselme a trouvé refuge et qui a avancé qu’il aurait écouté que Anselme Ngaza serait recherché par le commissariat de son arrondissement.
Pour l’heure, la Section de Recherches et d’Investigation (SRI) de Bangui enquête sur les causes réelles de ce décès. Le commissaire en charge de ce dossier, sous l’anonymat, nous a affirmé que seuls les résultats d’une autopsie pourraient élucider cette affaire. « Rien n’atteste en ce moment que Anselme est le véritable auteur de ce décès » a souligné le commissaire en question.