« Mener une politique africaine concertée pour réduire sensiblement les décès liés aux cas des accidents de circulation». C’est dans cette logique que la République Centrafricaine à l’instar des autres pays du continent africain s’inscrit pour la célébration ce 18 novembre 2012 de la 1ère journée africaine de la Sécurité routière. Le thème retenu : « des routes plus sûres au service du développement de l’Afrique ».
A Bangui, une marche pacifique a été organisée samedi en prélude de cette journée célébrée pour la première fois dans le but de solliciter la mobilisation de tous contre l’insécurité routière.
Selon le ministre centrafricain des transports Parfait Anicet Mbay interrogé par Radio Ndeke Luka, « cette journée interpelle tous les africains à se mobiliser pour la cause de la sécurité routière. Il est urgent que les usagers de la route prennent conscience du danger causé par les accidents de circulation afin de mieux préserver des vies humaines ».
Pour Jean Chrysostome Sambia, Directeur Général de la Gendarmerie Nationale, « les éléments de la maréchaussée seront instruits à doubler de vigilance pour une sécurité routière assurée ».
Toutefois, en dépit des dispositions prises pour assurer la sécurité routière en Centrafrique, la route continue toujours de tuer. Les cas d’accidents de circulation ont augmenté ces derniers temps dans les principales villes du pays avec l’avènement des motocycles. La conduite en état d’ébriété, l’excès de vitesse et l’amortissement des engins constituent entre autres les principales causes de la montée des accidents de circulation dans le pays.
La journée africaine de la sécurité routière a tiré son origine de la 2eme réunion de la conférence des ministres africains des Transports, tenue en novembre 2011 à Luanda en Angola.
La célébration de cette journée a été couplée avec la journée mondiale du souvenir des victimes de la route. Les statistiques montrent qu’en Afrique, le coût des accidents de circulation est estimé à 10 milliards de dollars américain. 65 % des victimes sont surtout des piétons, parmi lesquels 35% d’enfants.