La municipalité de la ville de Bangui dispose de 5 corbillards opérationnels, et le service des pompes funèbres fonctionne bien dans la capitale centrafricaine.
C’est en ces termes que les responsables municipaux ont réagit le vendredi 23 juillet 2010, sur Radio Ndeke Luka, aux allégations qui font état de l’inexistence du service des pompes funèbres.
Selon Bertrand Korazémo, chef de service des pompes funèbres de la municipalité de Bangui, ces corbillards sont disponibles pour l’inhumation des corps. Seulement, il déplore le comportement des centrafricains qui préfèrent utiliser les véhicules particuliers pour la levée des corps à la morgue des centres hospitaliers.
Pour Martin Nangaria, conseiller en matière de décentralisation à la mairie de Bangui, le service des pompes funèbres ne reçoit pas assez de demandes. Les centrafricains préfèrent ne faire qu’a leur tête conclut-il.
Monsieur Léon Poutoumbémbala, morguer à l’hôpital de l’Amitié à Bangui, se dit consterné par le comportement désobligeant de certains parents, qui usent de leurs statuts et empêchent les morguers de faire leur travail.
Signalons que l’arrêté municipal de l’année 2004 qui interdit le transport des corps dans des véhicules non appropriés, sera applicable le lundi 26 juillet 2010 à Bangui et ses environs.