La vie a repris son cours normal ce lundi 21 janvier 2013 à Bangui. Cette reprise d’activités intervient alors que les centrafricains attendent toujours la composition d’une nouvelle équipe gouvernementale dirigée par maitre Nicolas Tiangaye.
Fonctionnaires, agents de l’Etat, élèves, commerçants, professionnels des petits métiers, entreprises publiques ou privées, ont retrouvé leurs occupations quotidiennes. Le constat a été fait par les reporters de Radio Ndeke Luka.
Bangui a renoué avec son rythme de vie quotidienne suite à la crise liée à l’insécurité provoquée par les rebelles de la coalition rebelles. Une crise qui a débouchée sur la signature d’un accord mettant terme aux hostilités.
Selon les reporters, plusieurs véhicules ont fait leur réapparition, empruntant les diverses avenues de la capitale. Certains se dirigeaient vers le centre Administratif, d’autres en direction des marchés et des écoles. Les transports en commun ont été pris d’assaut. Des piétons ont également envahi les trottoirs pour se diriger vers leurs lieux d’activités.
Sur les marchés, l’affluence a été de mise : commerçants, clients, curieux se bousculent. Nos chiffres d’affaires ont sensiblement baissé à cause de la crise. Grâce à la paix retrouvée, « nous, vendeuses de galettes, pourrons être en mesure d’apprêter nos marchandises pour la vente afin de nous rattrape »r, ont indiqué certains commerçants.
« Bien qu’on retrouve un peu de tout sur le marché, le prix des denrées alimentaires a grimpé. Nous éprouvons des difficultés à remplir nos paniers pour nos familles. A ce titre, nous exhortons les autorités à faire en sorte que la circulation reprenne sur toute l’étendue du territoire », ont ajouté certaines ménagères.
A propos de cette fluidité de circulation retrouvée, il est à noter qu’au moins 7 personnes ont fait l’objet d’un braquage à mains armées par un groupe d’hommes non identifiés à Bouar (ouest). Les victimes ont été dépouillées de tous leurs biens matériels et une importante somme d’argent. Il s’agit d’un braquage enregistré à 75 kilomètres de la ville sur les passagers d’un véhicule de transport en commun.
Cette présence des hommes armés n’est pas la première. Ils ont déjà été signalés il y’a 2 semaine dans la même région. Ils étaient au nombre de 400 et habillés en 3 sortes de tenues militaires, a raconté un témoin au correspondant de Radio Ndeke Luka.