La formation du gouvernement d’union nationale est en cours, les Centrafricains doivent user de patience. C’est la réponse à la question posée par Radio Luka à monsieur Simplice Sarandji, Directeur de Cabinet du Premier ministre, ce jeudi.
Monsieur Sarandji a déclaré « reconnaître la situation dans laquelle se trouve la République Centrafricaine aujourd’hui, et qu’il est urgent de former ce gouvernement afin de relancer toutes les machines de la reconstruction du pays. Mais Seulement ce type de gouvernement ne doit pas se formater dans la précipitation pour éviter des erreurs qui coûteront dans sa marge de manœuvre ».
Il s’est par ailleurs réservé de répondre si, oui ou non, la liste des candidats des 5 entités a déjà été remise au Premier ministre. Toutefois, il a insisté sur le fait que ce gouvernement verra le jour très bientôt.
Cependant, ce sont 42 activistes de la société civile et les communicateurs qui se sont retrouvés depuis le 30 janvier 2013, pour s’imprégner des techniques de prévention et de résolution pacifique des conflits en République Centrafricaine. Si ces techniques sont maîtrisées, elles leur permettront de jouer un rôle important dans le processus de consolidation de la paix en Centrafrique.
Cette initiative est le fruit du Groupe de travail de la société civile sur la crise centrafricaine.
Toujours dans le cadre de la recherche des solutions à la crise centrafricaine, les femmes centrafricaines ont recommandé aux belligérants de respecter scrupuleusement les accords signés à Libreville. Cette recommandation a été exprimée lors de la 21eme réunion consultative, précédant le sommet des chefs d’Etat de l’Union Africaine qui s’est tenu à Addis-Abeba en Ethiopie, du 22 au 23 janvier 2013.
Le 28 janvier 2013, c’est le Comité des Femmes Centrafricaines pour la Réconciliation et la Paix qui a demandé au Chef de l’Etat François Bozizé, au Premier ministre Nicolas Tiangaye et aux responsables de la Séléka, de prendre leurs responsabilités afin de garantir l’intégrité territoriale, de ramener la paix dans le pays et de faire cesser les exactions commises sur les populations, en violation de l’Accord de Libreville du 11 janvier 2013.