« Nous voulons la paix. La Ouaka dit oui aux élections du 23 janvier 2011. Non à l’insécurité dans l’est de la Centrafrique. Non à un autre report des élections ». C’est ce qu’on a pu lire ce 06 août 2010 sur les banderoles à Bambari (Centre est du pays) ceci, dans le cadre d’une marche organisée par la population de cette ville. Plus de 1200 personnes issues de la société civile, des confessions religieuses et des parties politiques ont participé à cette marche.
Selon un leader de la marche joint par le correspondant de Radio Ndeke Luka, c’est une marche pour la consolidation de la paix et d’adhésion à la nouvelle date des élections fixée par décret présidentiel au 23 janvier 2011.
Une marche qui a duré plus de 5 heures et qui a pris fin à la résidence du préfet de la Ouaka. Un mémorandum lui a été remis par les manifestants. Dans ce mémorandum, les marcheurs ont présenté leur adhésion à la date des élections et demandé l’application des recommandations du dialogue politique inclusif de 2008.
Même son de cloche à Birao (extrême nord). Selon un sondage réalisé par le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la ville, la quasi-totalité de la population se dit satisfaite de cette nouvelle date.
Pour un notable de la ville, à cette date, la région sera en pleine saison sèche. Ce qui permettra la libre circulation des candidats et la bonne tenue des opérations électorales.
Ce notable se dit d’ailleurs satisfait de la coopération entre les forces armées centrafricaines (FACA) et les principales ex-rebellions (UFDR et MLCJ) qui garantiraient, selon lui, la sécurité de la population le moment de ces élections.
Plusieurs partis du coté de l’opposition se sont déjà déclarés satisfaits de cette date, à l’exception du Collectif des Forces du changement dont le coordonateur Henri Pouzère s’est dit ne pas être associé à la fixation de cette date.