La Société centrafricaine de production des Palmes (Centrapalm) située à Bossongo au PK45 route de M’Baïki (Sud de Bangui), serait-elle en faillite ? Le constat fait par Radio Ndeke Luka est que l’entreprise fonctionne au ralenti depuis trois ans.
Pour le personnel, plus rien ne va. Les travailleurs totalisent en effet 22 mois d’arriérés de salaires. Ils pointent du doigt la mauvaise gestion de l’équipe dirigeante sortante et, estime que seule une subvention de l’Etat permettra de relancer les productions. La Centrapalm compte environ 388 agents pour une masse salariale variant entre 13 à 27 millions de FCFA (environ 20 à 42.000 euros), selon les périodes. Depuis la dissolution de la dernière équipe dirigeante, c’est un Comité de gestion constitué de trois personnes qui assure la gestion des affaires courantes de la Société.
C’est depuis 1979 sous le régime de l’ex-empereur Jean-Bedel BOKASSA que la Société Centrapalm a été créée pour desservir la République Centrafricaine en huile de palm, très consommée dans le pays.
Mais les choses se seraient dégradées au fil des temps par le fait de mauvaise gestion des différents responsables qui se sont succédé à la tête de la Société.
Selon Henry Cyriaque PALOUGOU, employé de Bureau à la Centrapalm, l’exploitation de la palmeraie est passée de 2500 à 1000 hectares.
Les produits Centrapalm sont pour principalement achetés par seulement deux sociétés installées dans la capitale centrafricaine, ainsi que par les petits commerçants, alors qu’au départ, les ventes se faisaient de manière ambulante dans tous le pays et même à l’étranger.