Les présumés auteurs de tract à Bangui croupissent toujours.

Les présumés auteurs de tract à Bangui croupissent toujours.

 

Les seize (16) présumés auteurs accusés dans l’affaire de distribution des tracts demandant aux centrafricains d’observer une ville morte du 5 au 12 juillet 2013, ont comparu ce jeudi 26 juillet devant le Tribunal Administratif. Tous ont rejeté l’accusation portée contre eux. Le débat une fois encore suspendu sera repris le lundi 29 juillet. 

A l’unanimité, les avocats de la défense ont demandé la libération pure et simple de leurs clients.

Le 11 juillet dernier, les parents des personnes mises en cause, larmes aux yeux, pleurs incessants avec des enfants dans les bras ou attachés au dos, ont investi les locaux de Radio Ndeke Luka pour réclamer des autorités la libération de leurs proches détenus dans des conditions insupportable et intolérable. Le parent d’une des victimes raconte. 

«Nous demandons au Président de la République Michel Djotodia et le Procureur de la République de libérer nos parents ».

Les familles des accusés dénoncent une justice à deux vitesses. Ils brandissement un slogan à l’endroit du président de la République et du parquet de Bangui. C’est ce que fait encore savoir l’un d’eux. 

«Le Procureur de la République nous a promis de libérer nos parents. Il n’a pas réalisé ses promesses. Ce que nous avons vu au niveau du Tribunal ce n’est pas concevable, les Séléka sont arrivés armes à la main et nous chassé.

Interrogé sur cette affaire, le parquet de Bangui se réserve de tout commentaire. 

Sur 17 personnes à être arrêtées depuis le début du mois de juillet dans cette histoire de tract, une seule a pu être mise en liberté.