« Il y a eu des arrestations et des enquêtes sont en cours ». C’est en ces termes que le ministre Porte Parole du Gouvernement Fidèle NGOUANDJIKA, a nié sur les ondes de Radio Ndeke Luka, toute tentative de coup d’Etat suite à l’arrestation le jeudi 2 septembre 2010, d’une dizaine de personnes armées à Nola au Sud-ouest près de la frontière avec le Congo-Brazzaville.
Il réagit suite à l’information mise en ligne sur le site de l’hebdomadaire Jeune Afrique. Ce journal révèle en effet que « les personnes arrêtées sont suspectées de tentative de déstabilisation du pouvoir de Bangui ».
Selon nos confrères de Jeune Afrique qui, à leur tour citent des sources proches du chef de l’État centrafricains, il s’agit d’une dizaine de Slovaques arrêtés à Nola, transférés à Bangui, et incarcérés au Commissariat du Port. Les armes saisies ont, selon les mêmes sources, été entreposées au palais présidentiel.
Ces hommes auraient été pris par l’armée nationale centrafricaine, au moment où ils s’apprêtaient à prendre livraison de deux caisses d’armes et de munitions.
Les premières investigations révélent qu’ils seraient arrivés légalement à Bangui il y a une dizaine de jours, en se présentant comme des investisseurs forestiers et agricoles en liaison avec une société de la place. Ils auraient ensuite gagné Nola, où sont censées se trouver leurs concessions forestières.
Une source proche du ministère de la Défense a pour sa part avancé une autre version, moins alarmiste, selon laquelle le groupe arrêté était en fait composé de chasseurs. Mais, le porte parole du gouvernement, sur les ondes de Radio Ndeke Luka, a précisé que les armes saisies ne correspondent pas à du matériel de chasse.