Le collectif de l’ancienne opposition démocratique en Centrafrique, rejette dans sa totalité, les informations selon lesquelles, la réunion du collectif tenue le 12 octobre dernier est axée sur le choix de Martin Ziguélé, président du parti Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), pour représenter l’opposition démocratique aux prochaines élections présidentielles.
Etienne Malékoudou, secrétaire général technique permanent du collectif, explique que l’unique point inscrit à l’ordre du jour a porté sur l’examen et l’adoption du projet de la charte politique dudit collectif. « Lors de cette rencontre du 12 octobre 2013, le collectif de l’ancienne opposition démocratique avait inscrit, dans son ordre du jour, un seul point qui concernait exclusivement l’examen et l’adoption de la charte du collectif. Donc les allégations qui tendent à dire que cette rencontre avait pour objet le choix ou la proposition de monsieur Martin Ziguélé, président du MLPC, comme candidat unique de l’opposition est une rumeur. Nous demandons à nos militantes et militants, à tous les démocrates, de faire confiance au collectif de l’opposition démocratique qui œuvre pour la transparence ».
Le collectif de l’ancienne opposition démocratique centrafricaine, se propose d’organiser dans les prochains jours une rencontre avec les professionnels de la communication dans l’objectif d’éclairer l’opinion nationale et internationale.
Du côté religieux, le bureau exécutif de la Communauté Islamique Centrafricaine (CICA) déplore et condamne par la même occasion les actes d’escroquerie, d’usurpation de titre, de faux et usage de faux posés au nom de cette structure religieuse par un groupe d’individus en tournée dans certaines villes de provinces.
Dans un communiqué de presse rendu public le 22 octobre 2013 à Bangui, le bureau exécutif de la CICA certifie que des escrocs mal intentionnés, se réclamant être des frères consanguins du Président de la République, Michel Djotodia, font croire aux populations des villes qu’ils sillonnent que le bureau de ladite institution a été dissout. Par conséquent, ils sont mandatés par les autorités de la transition pour rétablir ledit bureau.
Cependant, pour l’Imam Abdoul Aziz Magba-Gackara, l’actuel secrétaire général de la CICA, il s’agit d’un réseau de malfrats, constitué pour dépouiller les citoyens de leur argent et discréditer la religion islamique. « Nous ne sommes pas à ce premier acte. Par le passé, des frères musulmans, sans foi, ont sillonné les préfectures et ont rencontré les Imams, des frères musulmans, pour leur soutirer de l’argent. Des promesses irréalisables sont faites entre autres, la réhabilitation des centres de santé, la création des écoles et même l’octroi des bourses aux élèves et étudiants des villes de provinces. Au passage, ces malfrats informent qu’ils agissent pour la mise en place du Haut Conseil de la Communication. Ces actes ne sont que de purs actes d’escroquerie de ces frères musulmans, qui sont malheureusement arrêtés et transférés à Bangui ».
Seulement, la Communauté Islamique Centrafricaine se réserve le droit de traduire les auteurs de ces actes crapuleux devant la justice centrafricaine.