Cinq (5) morts et sept (7) blessés, c’est le bilan provisoire des débordements survenus hier vendredi à Bangui, après l’annonce des démissions du président Michel Djotodia et du 1er ministre Nicolas Tiangaye. Un bilan donné par la Croix-Rouge Centrafricaine. Le Pasteur Antoine Mbaobogo, président de la Croix Rouge Centrafricaine est revenu sur ce bilan au micro de RNL, « le bilan est triste. Hier, nous avons enregistré en soirée deux décès et des blessés. Ce matin, nous avons eu trois décédés conduits dans les morgues et les blessés dans les centres hospitaliers. Les équipes de la Croix Rouge sillonnent la capitale pour parer certaines éventualités ».
Les scènes de liesse populaire ont été accompagnées de violences à Bangui. Un musulman de retour de la mosquée a été agressé hier vendredi, par des manifestants anti Djotodia au quartier Sango dans le 2e arrondissement. Ces manifestants ont fait usage de machettes et de projectiles pour s’attaquer à son véhicule.
Autre victime, une jeune fille de 18 ans. Elle est blessée au bras droit et à la poitrine, après l’explosion d’une roquette au quartier Boy rabe dans le 4e arrondissement.
Face aux débordements qui ont suivi l’annonce vendredi des démissions du Président centrafricain Michel Djotodia et du Premier ministre Nicolas Tiangaye, plusieurs appels au calme ont été lancés.
Auguste Boukanga, président de l’Union pour la Renaissance et le Développement (URD), prend acte de ces démissions et appelle les membres du Conseil National de Transition (CNT) à faire un choix sur la base de l’intégrité et de l’honnêteté. « L’URD prend acte de la démission de M. Djotodia et de son Premier ministre. Je voudrais dire aux centrafricains que cette démission n’est pas en soi la victoire d’un camp contre une autre. C’est dans l’esprit de la paix civile que ces autorités ont remis leur mandat. L’URD les félicite et demande que dans cette logique, ils contribuent à la facilitation effective de notre pays. Il est dit que dans les 15 jours qui vont suivre cette démission, le Conseil National sera appelé à élire le nouveau président. C’est le moment plus que jamais pour cette institution de choisir un centrafricain sur la base de l’intégrité, de la probité intellectuelle » a précisé Auguste Boukanga.
Déjà hier à Ndjamena il a été annoncé que le Conseil National de Transition disposait de deux semaines pour élire un nouveau chef d’Etat. Mais pour éviter un vide politique en Centrafrique, l’intérim va être assuré par le président du parlement provisoire Alexandre Ferdinand Nguéndet.
Par ailleurs, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a pris acte de ces démissions et souhaite un rétablissement rapide des institutions et un renforcement rapide des troupes panafricaines de la Mission Internationale de Soutien au Centrafrique (MISCA).
A Bangui, Mme Micheline Tétéya, le maire du 2e arrondissement a également lancé un appel au calme et à la retenue et a demandé à la jeunesse de son arrondissement de ne pas se livrer à des exactions et aux pillages. Elle a saisi l’occasion pour les mettre en garde contre l’agression de musulmans commerçants qui résident ou encore exercent dans le secteur.
Le 2e vice président de la Communauté Islamique Centrafricaine (CICA), Ahamat Déléris, a quant à lui, accueilli favorablement les démissions du président de la transition Michel Djotodia et de son premier ministre Nicolas Tiangaye. Ahamat Déléris a exhorté par ailleurs les Centrafricains à garder le calme.
D’un autre côté, afin de ramener le calme à Bangui, le chef d’Etat major des Forces Armées Centrafricaines (FACA), le Général de Brigade Ferdinand Bombayéké a exigé, ce samedi, de tous les chefs de corps et des chefs de sites de cantonnement des ex-combattants Séléka, de contrôler les éléments cantonnés. Selon Ferdinand Bombayaké cette opération de sécurité est destinée à éviter tous les désordres et troubles, qui pourraient survenir. L’appel du Général fait suite à la démission du président de la transition Michel Djotodia et de son premier ministre Nicolas Tiangaye.
Au sujet de la reprise d’activité des FACA, le Général a affirmé qu’il n’attend que les moyens nécessaires du nouveau gouvernement pour relancer les activités de terrain.
RCA : Des morts dans les heures après l’annonce de la démission de Michel Djotodia
Cinq (5) morts et sept (7) blessés, c’est le bilan provisoire des débordements survenus hier vendredi à Bangui, après l’annonce des démissions du président Michel Djotodia et du 1er ministre Nicolas Tiangaye. Un bilan donné par la Croix-Rouge Centrafricaine. Le Pasteur Antoine Mbaobogo, président de la Croix Rouge Centrafricaine est revenu sur ce bilan au micro de RNL, « le bilan est triste. Hier, nous avons enregistré en soirée deux décès et des blessés. Ce matin, nous avons eu trois décédés conduits dans les morgues et les blessés dans les centres hospitaliers. Les équipes de la Croix Rouge sillonnent la capitale pour parer certaines éventualités ».
Les scènes de liesse populaire ont été accompagnées de violences à Bangui. Un musulman de retour de la mosquée a été agressé hier vendredi, par des manifestants anti Djotodia au quartier Sango dans le 2e arrondissement. Ces manifestants ont fait usage de machettes et de projectiles pour s’attaquer à son véhicule.
Autre victime, une jeune fille de 18 ans. Elle est blessée au bras droit et à la poitrine, après l’explosion d’une roquette au quartier Boy rabe dans le 4e arrondissement.
Face aux débordements qui ont suivi l’annonce vendredi des démissions du Président centrafricain Michel Djotodia et du Premier ministre Nicolas Tiangaye, plusieurs appels au calme ont été lancés.
Auguste Boukanga, président de l’Union pour la Renaissance et le Développement (URD), prend acte de ces démissions et appelle les membres du Conseil National de Transition (CNT) à faire un choix sur la base de l’intégrité et de l’honnêteté. « L’URD prend acte de la démission de M. Djotodia et de son Premier ministre. Je voudrais dire aux centrafricains que cette démission n’est pas en soi la victoire d’un camp contre une autre. C’est dans l’esprit de la paix civile que ces autorités ont remis leur mandat. L’URD les félicite et demande que dans cette logique, ils contribuent à la facilitation effective de notre pays. Il est dit que dans les 15 jours qui vont suivre cette démission, le Conseil National sera appelé à élire le nouveau président. C’est le moment plus que jamais pour cette institution de choisir un centrafricain sur la base de l’intégrité, de la probité intellectuelle » a précisé Auguste Boukanga.
Déjà hier à Ndjamena il a été annoncé que le Conseil National de Transition disposait de deux semaines pour élire un nouveau chef d’Etat. Mais pour éviter un vide politique en Centrafrique, l’intérim va être assuré par le président du parlement provisoire Alexandre Ferdinand Nguéndet.
Par ailleurs, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a pris acte de ces démissions et souhaite un rétablissement rapide des institutions et un renforcement rapide des troupes panafricaines de la Mission Internationale de Soutien au Centrafrique (MISCA).
A Bangui, Mme Micheline Tétéya, le maire du 2e arrondissement a également lancé un appel au calme et à la retenue et a demandé à la jeunesse de son arrondissement de ne pas se livrer à des exactions et aux pillages. Elle a saisi l’occasion pour les mettre en garde contre l’agression de musulmans commerçants qui résident ou encore exercent dans le secteur.
Le 2e vice président de la Communauté Islamique Centrafricaine (CICA), Ahamat Déléris, a quant à lui, accueilli favorablement les démissions du président de la transition Michel Djotodia et de son premier ministre Nicolas Tiangaye. Ahamat Déléris a exhorté par ailleurs les Centrafricains à garder le calme.
D’un autre côté, afin de ramener le calme à Bangui, le chef d’Etat major des Forces Armées Centrafricaines (FACA), le Général de Brigade Ferdinand Bombayéké a exigé, ce samedi, de tous les chefs de corps et des chefs de sites de cantonnement des ex-combattants Séléka, de contrôler les éléments cantonnés. Selon Ferdinand Bombayaké cette opération de sécurité est destinée à éviter tous les désordres et troubles, qui pourraient survenir. L’appel du Général fait suite à la démission du président de la transition Michel Djotodia et de son premier ministre Nicolas Tiangaye.
Au sujet de la reprise d’activité des FACA, le Général a affirmé qu’il n’attend que les moyens nécessaires du nouveau gouvernement pour relancer les activités de terrain.