Des membres de milice Antibalaka ont fait valoir leur droit d’être cantonnés au même titre que les ex-Séléka. Ces centres de cantonnement offrent une prise ne charge gouvernementale d’anciens combattants qui aide également à leur réinsertion sociale.
«Etant donné que les éléments Antibalaka sont une milice armée, qui constituent une menace pour la quiétude de la population, il vaut mieux les cantonner pour qu’on puisse facilement restaurer la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire », a déclaré Anatole Legrand Ngaya, qui se présente comme conseiller auprès de la coordination des Antibalaka.
M. Ngaya réagissait au micro de RNL à des propos tenus mardi par le général Francisco Soriano, commandant l’opération Sangaris.
L’officier français avait laissé entendre qu’il n’était pas techniquement possible de cantonner les éléments Antibalaka. L’officier français avait expliqué, lors d’une rencontre à Bangui avec des leaders religieux, que les Antibalaka étaient des éléments isolés, non structurés.