Les parlementaires de transition dénoncent des irrégularités dans la construction de la cimenterie de Nzila

Les députés de transition réclament une enquête sur les travaux de construction de la cimenterie de Nzila, à 11kilomètres de Bangui sur l’axe Mbaïki. Les travaux ont été entrepris par la société indienne Jaguar, dont le personnel expatrié a quitté la République centrafricaine dans la clandestinité.
 
Après avoir dépêché une mission parlementaire sur les lieux, les députés ont interpellé mardi le ministre des Mines Olivier Maligangar.

Certains parmi les « conseillers nationaux » ont noté que le contrat avait été négocié dans l’opacité entre un ministre de l’époque Bozizé et la société indienne.

Par ailleurs, ont-ils poursuivi, il n’y a pas eu, préalablement aux travaux, d’étude de faisabilité et d’impact environnemental, économique et social.

« Notre rôle, c’est de pousser à ce que le projet se termine et nous aide à rebâtir notre pays », a déclaré la députée Béatrice Epaye.

« Selon les informations reçues et qui restent à vérifier, le matériel déployé sur le terrain serait de seconde main. Les collègues ont demandé la mise en place d’une commission d’enquête », a renchéri le conseiller Bruno-Hyacinthe Gbiegba.

Le ministre des Mines, Olivier Malibangar, semble faire siennes les préoccupations exprimées par les députés : il faut une étude de faisabilité.