L’envoyé spécial de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) pour la Centrafrique, Louis-Michel, a noté jeudi, lors d’une conférence de presse à Bangui, « un retour significatif de la sécurité dans la capitale ».
Saluant l’action des troupes africaines et françaises déployées en Centrafrique, l’eurodéputé belge a appelé « hommes des médias et le clergé (centrafricains) à s’impliquer pour le rétablissement de la cohésion sociale ».
L’ancien chef de la diplomatie belge a enfin promis que l’OIF poursuivrait son plaidoyer en faveur de la Centrafrique.
Lors d’une conférence de presse séparée à la base militaire de M’Poko, le commandant de l’opération française, le général Fransisco Soriano a noté, lui aussi, une amélioration de la sécurité à Bangui, mais en soulignant la complexité de la crise centrafricaine.
« La situation des droits de l’Homme est très précaire », a renchéri, dans une autre conférence de presse, l’experte indépendante de l’ONU pour les droits de l’Homme en Centrafrique, Marie-Thérèse Kéïta Bocoum.
Au terme d’une mission de dix jours, elle a dénoncé des violations du droit à la dignité humaine, du droit à la vie et à l’intégrité physique, des exécutions extrajudiciaires, des violences sexuelles et des enlèvements.
«Je pense qu’une mission de maintien de la paix est absolument nécessaire », a-t-elle conclu.