Le personnel civil de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) dénonce le licenciement abusif d’une partie des travailleurs.
Ils ont exprimé lundi leur mouvement de mécontentement à travers un sit-in devant la base militaire M’Poko. La MISCA explique que les agents mécontents, faisait partie de l’équipe de la Force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC).
Selon les manifestants, sur 163 agents civils, seulement 76 sont retenus par une récente note des responsables de la MISCA. Ne comprenant pas les raisons de leur licenciement, les protestataires appellent les autorités de la force africaine à leur verser leurs droits légaux. Thierry Possélé est l’un des licenciés, « A la Micopax1, nous avons travaillé pendant plusieurs années. Et le 14 mars 2014, nous sommes chassés comme des bêtes de somme. Nous ne savons où nous plaindre », avant de préciser que « Depuis le 19 décembre 2013, date de prise de fonction de la MISCA, nous avons travaillé en attendant que notre situation Micopax-Fomac soit réglée. Nous exigeons nos droits légaux ».
Pour la Force africaine, il ne s’agit pas d’un licenciement abusif. « La MISCA n’a fait que recruter son personnel civil selon sa capacité financière », a expliqué le commandant de la base M’POKO. Il a assuré que les droits revendiqués par les agents remerciés leurs seront versés, mais sans préciser de date.
A en croire une source proche de la MISCA, même les soldats de la Force africaine, totaliseraient déjà trois mois d’arriérés de salaires.