La tension a été très tendue toute la journée du mercredi à Dékoa dans la préfecture de la Kémo au centre de la République Centrafricaine (RCA). La mort de deux civils musulmans tués selon les informations par des Antibalaka, a révolté des combattants de l’ex-coalition rebelle Séléka.
En représailles, les ex-rebelles ont tué au moins six personnes et blessé une dizaine d’autres dans la commune de Daya sur le tronçon Bouca. La population prise de panique a été obligée de se refugier en brousse.
Le représentant de la Kémo au Conseil national de transition (CNT), Marcellin Yoyo, a affirmé que toutes les libertés sont bafouées. « A Dékoa, les gens ne sont pas encore libres.
Le membre du parlement provisoire s’est insurgé contre la montée de la violence. Il a exigé le désarmement sans condition de tous les groupes armés qui sillonnent dans la zone. « Notre souhait est de demander au gouvernement de tout mettre en œuvre pour libérer cette population. La résolution 2127 autorise MISCA et Sangaris à désarmer systématiquement les Séléka et les Antibalaka. Jusqu’aujourd’hui, ni les Antibalaka ; ni les Séléka n’ont pas été désarmés.