Les organisations de la société civile, membres de la plateforme gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement (GDRNE), veulent apporter leur contribution à la réforme juridique en République Centrafricaine (RCA).
Plusieurs membres de cette plateforme ont participé ce jeudi à une séance d’information et de réflexion sur la rédaction de l’avant-projet de la nouvelle constitution centrafricaine. Les travaux prendront fin ce vendredi à la FATEB.
Pour Patrice Passé Sanand, coordonnateur national de l’Organisation centrafricaine pour la défense de la nature (OCDN), il faut mettre des garde-fous pour ne pas tomber dans les erreurs du passé.
« La société civile a un rôle important à jouer en jetant un regard sur le contenu à donner à cette Constitution. Je pense qu’il y a beaucoup de questions qui doivent être abordées dans la nouvelle constitution, notamment les questions liées aux peuples autochtones, les questions foncières et particulièrement la question de la gouvernance. On s’est rendu compte, à un certain moment, que la RCA est entrain d’être piétiné. C’est une manière de mettre les garde-fous », a expliqué Patrice Passé Sanand.
Maitre Fleury Blaise Otto, président de la commission Intérieur, Lois et Affaires Administratives du Conseil National de Transition (CNT), commission chargée de l’élaboration de ce document, demande aux participants d’éviter la subjectivité. « Les réflexions et recommandations doivent être utiles pour contribuer efficacement à la construction de l’édifice national », a-t-il indiqué.