La détérioration de la situation sécuritaire préoccupe la plateforme politique, Alliance des forces démocratiques pour la transition (AFDT). Au cours d’une conférence de presse animée lundi à Bangui, cette plateforme propose plusieurs pistes de sortie de l’insécurité.
Le président de l’AFDT, Martin Ziguélé, exige que les forces internationales déployées en Centrafrique assument leur mandat en vertu des textes en vigueur.
« Il faut que les forces internationales assument la totalité de leur mandat sinon, il n’y aura ni paix ni élection », a martelé M. Ziguélé.
Pour lui, l’insécurité persiste à cause de la présence des hommes armés qui sillonnent le territoire national. L’application de la résolution 2127 du conseil de sécurité des Nations unies et la réhabilitation des forces de défense permettaient le retour de la paix sur l’ensemble du territoire.
« Si des hommes et des femmes, par définition incontrôlés ou incontrôlables, disposent des armes de guerre et des véhicules, peuvent circuler sans restriction, pourquoi voulez-vous que la sécurité revienne ? Quelles sont les mesures concrètes pour le retour de la paix ? Ces mesures sont le désarmement et la montée en puissance des forces de sécurité et de défense », a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, l’AFDT demande l’équipement et le déploiement rapide des forces de sécurité (police et gendarmerie) aux cotés des soldats de la Misca et Sangaris, l’exécution des programmes de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), la dotation de l’Autorité nationale des élections (ANE) en moyens logistiques et financiers pour l’accomplissement de sa mission.