Le traditionnel défilé des travailleurs qui commémore cette festivité chaque année sur l’avenue des Martyrs, n’a pas pu avoir lieu ce 1er mai.
Pour manifester cette journée, des centaines de travailleurs ont marché ce jeudi sur l’avenue Boganda. Sur les banderoles qui les précèdent, on peut lire : ‘‘Travailleurs de Centrafrique soyons artisans de la paix’’.
Le secrétaire général chargé de l’organisation et de la mobilisation à la Confédération nationale des travailleurs Centrafricains (CNTC) Maxime Lédo, qui a participé à cette marche explique que « Les travailleurs ont voulu, à travers cette marche, désarmer leurs cœurs, arrêter la haine et être unis pour le développement du pays. L’objectif est de faire voir à l’opinion nationale et internationale que nous sommes partant pour la paix ».
Pour le Groupement syndical des travailleurs de Centrafrique (GSTC), représenté par Rabby Chrysostome Anguida, il est question, à travers cette marche, d’interpeller le gouvernement sur les problèmes qui constituent un frein au développement de la vie sociale dans le pays.
« C’est à jamais une occasion pour le syndicat d’exprimer ses revendications au gouvernement. Nous avons placé cette marche sous le signe de la sécurité, de la paix et de la réconciliation entre les Centrafricains », a expliqué M. Anguida.
Les avis divergent au sein de la population à propos du 1er mai, fête du travail. Pour certains, la crise qui secoue le pays empêche les Centrafricains de se mettre résolument au travail.
D’autres par contre, pensent que les Centrafricains doivent se mettre au travail quelles que soit les circonstances, afin de relever les défis auxquels le pays est confronté.
Mercredi à Bangui, environs 200 travailleurs du public et du privé ont été élevés à différentes distinctions honorifiques.