La ministre de la justice, Isabelle Gaudeuille, celui de la défense nationale, le général ThomasThéophile Timangoa et leur homologue de la sécurité publique, le colonel Denis Wangoa-Kizimalé, ne se sont pas présentés mercredi à la seconde interpellation des conseillers nationaux de la transition. Les raisons évoquées par le ministre chargé du secrétariat général du gouvernement, Gaston Mackounzagba, fait état du fait que les trois membres du gouvernement sont empêchés.
L’ordre du jour de l’interpellation portait sur la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
La vice-présidente du Conseil national de transition, Léa Koyassoum Doumta, assure qu’aujourd’hui le peuple centrafricain souhaite avoir des explications sur la dégradation de la sécurité. Mme Doumta montre aussi que la véritable réconciliation passe par une justice équitable.
« La sécurité du pays étant la priorité du gouvernement, il est normal que les ministres viennent devant les représentants du peuple pour expliquer ce qui se fait concrètement en ce moment, en ce qui concerne la sécurité des Centrafricains. Au niveau du Ministère de la défense, c’est toujours la situation de nos forces de défense et de sécurité. Au niveau de la justice, nous voulons avoir des éclaircissements sur les cas de délits et crimes », a fait savoir la vice-présidente.
La semaine dernière, les trois membres du gouvernement avaient été convoqués par le parlement provisoire pour s’expliquer sur la montée sans cesse de la violence dans le pays. Ceux-ci s’étaient abstenus de se présenter.