Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) réactive la chaîne pénale en République centrafricaine. Une quarantaine de magistrats, et officiers de police judiciaire (OPJ) renforcent leurs capacités depuis jeudi à Bangui sur la prise en charge pré-judiciaire et judiciaire des victimes des cas de violences sexuelles et de violences basées sur le genre.
Rokhaya Paquita, chargée de programme gouvernance au PNUD explique que, « la formation s’inscrit dans le cadre de l’effort du gouvernement visant la réactivation de la chaine pénale au niveau de Bangui. C’est dans ce cadre que le PNUD avec les autres partenaires comme l’Union européenne, la MINUSCA, la France ont convenu d’accompagner le gouvernement dans ses efforts de réactivation de la chaine pénale ».
« Les échanges permettront aux participants de se familiariser avec les instruments juridiques et de pouvoir les utiliser dans l’exercice quotidien de leur fonction », a-t-elle poursuivi.
Elle précise que des actions sont en cours pour renforcer le système judiciaire « Dans les prochains jours, nous aurons à signer un nouveau document de projet d’appui à la lutte contre les violations des droits de l’Homme ».
L’activité a pris fin vendredi 27 juin à Bangui.