Des efforts pour asseoir la cohésion sociale en Centrafrique

Un cadre de concertation périodique est créé à Bangui pour consolider les acteurs de la réconciliation et la cohésion sociale en Centrafrique. Il s’agit de l’une des recommandations issues de l’atelier de renforcement des capacités des acteurs et d’harmonisation des outils de la cohésion sociale.

Le cadre concertation périodique prend en compte le ministère de la Communication et de la Réconciliation, le cluster Moyen de subsistance et de stabilisation des  communautés et la société civile centrafricaine. Ce cadre a pour mission de permettre au gouvernement de la transition d’avoir une lisibilité sur les actions de cohésion sociale dans le pays.

A Bozoum (Ouham Péndé) dans le nord de la Centrafrique, plus de quarante participants se sont séparés mardi dernier après 48 heures d’échanges autour du concept de la cohésion sociale. Les participants sont issus du clergé catholique,  de l’église protestante, de la mosquée de Bozoum, de l’administration publique et locale ainsi que des associations œuvrant dans le cadre du vivre ensemble. L’organisation non gouvernementale Catholic Relief Services (CRS) en partenariat avec la Caritas  américaine et la commission diocésaine Justice et Paix, initiatrice de l’activité, ont voulu ainsi renforcer leurs capacités en vue d’asseoir le vivre ensemble au sein des différentes communautés.

Les participants auront désormais la responsabilité dans leurs milieux respectifs d’instaurer des communautés de cohésion sociale. Ces structures auront pour mission d’analyser les problèmes inhérents à chaque milieu, d’identifier des solutions afin de voir comment les gens peuvent-ils vivre ensemble.