La communauté musulmane refugiée à l’évêché de Berberati observe depuis dimanche 29 juin dernier le mois de ramadan. Le moment de jeûne et prière se déroule dans un environnement instable. Les musulmans demandent de l’appui en plus de l’aide alimentaire fournie par la mission catholique.
Environ 350 musulmans sont refugiés sur le site de l’évêché de Berberati. Selon Djibrill Salao, leur porte-parole, le jeûne a été entamé sans difficulté majeure. Etant bloqué dans leurs activités économiques et malgré le soutien alimentaire de l’évêché, ils attendent d’autres aides dans ce domaine. Djibrill Saloa a fait remarquer qu’à la frontière camerounaise, environ 40.000 déplacés s’y trouvent et nourrissent l’envie de revenir dans la ville de Berberati.
Jusqu’à ce jour aucune disposition n’est entreprise pour le retour aisé de ces déplacés dans la ville.
Par ailleurs, la situation des déplacés reste une préoccupation pour les humanitaires.
Plus d’une dizaine d’organisations non gouvernementales nationales et internationales ont une fois de plus exprimé leur engagement à apporter de l’aide de toute urgence aux déplacés de Bangui afin de leur permettre de regagner leurs domiciles respectifs.
Elles ont manifesté cette volonté ce mercredi, lors d’une réunion tenue avec les responsables des déplacés. Oumar Moctar, l’un des responsables des déplacés du Km5 exprime sa satisfaction au sortir de cette rencontre au micro de RNL, « Nous avons suggéré le problème de sécurité dans le pays et la question sécuritaire concerne tout le monde. Nous sommes prêts au sortir de ce partage pour contribuer au rétablissement de la sécurité dans le pays. Nous avons pris le ferme engagement, en tant que musulman, d’œuvrer pur la paix ».