La Mission des Nations unies pour le soutien à la Centrafrique (MINUSCA) n’a pas de temps à perdre. Mardi, à six jours du lancement officiel de ses activités, elle a entamé, en collaboration avec les autorités centrafricaines concernées, les travaux de réhabilitation routière dans le 6ème arrondissement de Bangui, la capitale.
Selon un responsable du ministère des Travaux publics, ce chantier d’un coût d’environ 100 millions de francs CFA (environ 152.000 euros), durera deux mois.
Le Premier ministre Mahamat Kamoun, et le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique, Babacar Gaye, ont rehaussé de leur présence la cérémonie de lancement de ces travaux.
Dans une interview accordée à Radio Ndèkè Luka, le directeur général des Travaux publics, Félicien Koningué, a précisé que ces travaux concernent toutes les déviations provoquées par l’effondrement du pont Sapéké dans le 6ème arrondissement. « Les travaux seront exécutés par le génie militaire de la MINUSCA. Par la suite, conformément à un partenariat avec l’Eufor (la Force opérationnelle de l’Union européenne), nous allons poursuivre ces réalisations dans les autres arrondissements de Bangui », a-t-il indiqué. « La dégradation des routes et des rues est devenue un problème général. Il faut y remédier pour faciliter non seulement la circulation des biens et des personnes mais également sécuriser la ville de Bangui », a-t-il poursuivi.
« Avec la rupture du pont Sica Castors dont les travaux de réparation ont été interrompus par les intempéries, nous comptons mettre en place un pont bêlé, un ouvrage métallique pour permettre aux habitants de reprendre la circulation sur l’Avenue de France », a ajouté le directeur Félicien Koningué.