Le Conseil national de transition (CNT), le parlement provisoire centrafricain, a décidé mardi de surseoir à son enquête sur les allégations de détournement d’une partie de l’aide financière de l’Angola.
La décision des parlementaires de transition a été saluée par le Groupe international de contact sur la République centrafricaine (G8). « Le Conseil national de transition a pris une décision sage et correcte en vue de faire avancer les choses », s’est réjoui le général Léonard Essongo, représentant du médiateur dans la crise centrafricaine, après une rencontre jeudi avec le bureau du CNT. Pour lui, cette affaire de détournement n’honore pas l’image d’un pays qui vit aujourd’hui de l’aide de la communauté internationale.
Il a assuré que la lumière serait faite un jour sur ces allégations, tout en soulignant la nécessité d’aller de l’avant.
Le représentant du président congolais, Denis Sassou Nguesso, médiateur dans la crise centrafricaine, a également abordé le processus électoral prévu pour 2015.
Il a souligné que les Centrafricains et la communauté internationale attendaient « des élections libres, crédibles et acceptables par tous ».
« Au sein de la communauté internationale, nous nous sommes retrouvés avec le président du CNT pour voir comment nous pouvons aborder ces échéances sans trop de casses. Mais nous n’avons pas réussi à mettre au point toute la stratégie nécessaire pour février 2015 », a indiqué le général Essongo.
« Les dispositions au niveau de notre charte nous donnent la possibilité d’élargir de quatre à six mois. Je crois que dans les délais, au-delà de février, il nous faudra aller aux élections », a-t-il ajouté.