La ville de Bria continue à accueillir plusieurs milliers de personnes arrivées en flux depuis plus de 2 mois.
Ces personnes sont en provenance des localités minières entre autres de Baïdou, Yangoutrandjia et Aïgbando, en proie à une insécurité persistante, liée aux multiples attaques des groupes armés principalement de la rébellion de la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix) de Charles Massi.
Selon Vincent Moussa Gounoumane, Président de la délégation spéciale la ville de Bria, il se pose aujourd’hui un sérieux problème de logement et de campement de ces personnes dans cette ville minière de l’Est de la République centrafricaine.
Il a ajouté qu’un autre problème est lié à la prise en charge sociale, sanitaire et nutritionnelle de ces nombreuses familles, notamment des enfants surtout scolarisés, abandonnés à leurs tristes sort.
Il lance à cet effet un appel aux organisations humanitaires nationales qu’internationales d’apporter un soutient à ces personnes. Il a aussi précisé que la question sécuritaire de cette zone est préoccupante, et le gouvernement doit tout faire pour sécuriser la zone à quelques 3 mois des élections dans le pays.
Selon Luc Yemogo, chef du village de Aïgbando 5, la population de son village est estimée à plus de 5 000 habitants, mais aujourd’hui, il se retrouve avec tout son village dans la ville de Bria.
Selon plusieurs témoins sur place à Bria, si rien n’est fait d’ici là, la ville de Bria risque de faire face à une épidémie quelconque ou confronter à une insécurité alimentaire. Ce 15 octobre déjà, le correspondant de Radio Ndeke Luka affirme qu’un kilo de viande de bœuf est passé de 750 FCFA à plus de 2000 FCFA.