L’Ambassadeur de France en République Centrafricaine, Charles Malinas a annoncé ce 14 juillet à sa résidence à l’occasion des festivités marquant la fête de la fédération, l’engagement de son pays d’appuyer le processus électoral dans le pays.
« La convention qui a été signée porte sur l’aide budgétaire globale de la France. Elle va donner 8 millions d’euros à la Centrafrique pour essentiellement deux choses : d’abord aider l’État à faire face à ses obligations notamment les salaires des fonctionnaires et contribuer à hauteur de 2 millions d’euros au processus électoral », a déclaré Charles Malinas qui, avec le premier ministre de la transition Mahamat Kamoun, avait signé le 13 juillet 2015, cette convention.
Chanter l’Unité…
Pour cette année 2015, la célébration de la fête nationale française est placée sous le signe de l’unité. Selon Charles Malinas, « l’unité, c’est le premier mot de la devise de la Centrafrique. La deuxième raison, c’est que le 14 juillet, c’est la fête de la fédération et non la prise de la Bastille comme beaucoup le croient. Et la fête de la fédération, c’est la fête de l’unité de la France un an après le début de la Révolution ».
Le diplomate français a également précisé que « dans une période où le peuple centrafricain s’est divisé et où il commence à se retrouver, il est juste de célébrer l’unité qui se retrouve peu à peu et qui doit être chantée, défendue et louée ».
Devoir citoyen
S’il faut chanter l’unité de la République Centrafricaine, les ressortissants français présents aux festivités marquant le 14 juillet, ont interpellé les Centrafricains à remplir leur devoir citoyen en allant se faire inscrire sur la liste électorale.
« Allez-vous inscrire sur les listes électorales, cela est très important. Deuxièmement, arrêtez de dire que c’est toujours la faute des autres. Parce que s’il y a quelque chose que j’entends depuis que je suis en Centrafrique, c’est que c’est toujours la faute des autres. Non, il faut que les Centrafricains, du plus petit au plus grand se disent qu’ils sont responsables de leurs vies », a suggérée une ressortissante française.
Un autre invite les centrafricains à se mettre au-dessus de la mêlée pour rétablir la République Centrafricaine. « Tous les centrafricains, quelque soit leur religion, leur appartenance politique doivent n’avoir qu’un seul objectif, rétablir la République ».