L’archevêque de Bangui, Monseigneur Dieudonné Nzapalaïnga a informé les professionnels de médias ce vendredi de la visite du Pape François en terre centrafricaine. C’était à l’occasion d’un point de presse qu’il a animé en la cathédrale Immaculée Conception de Bangui.
« Le Pape François vient chez nous du 29 au 30 novembre. Le Saint Père séjournera en Centrafrique et il a choisi de venir à notre rencontre 30 ans après la première visite pastorale effectuée par Saint Père Jean Paul II », a annoncé Monseigneur Dieudonné Nzapalaïnga.
« Le Pape François a placé sa visite en Centrafrique sous le signe de la miséricorde et de la réconciliation », a indiqué le prélat. Car « La visite du Pape François en Centrafrique est une invitation à rebâtir la cohésion sociale, à reconstruire la paix, à s’aimer en frère et sœur pour bâtir un pays où tous les fils et filles d’ici vivent en harmonie les uns avec les autres ».
Selon le chef de l’Église catholique en Centrafrique, le Souverain pontife a été l’un des premiers hommes à se prononcer en faveur de la cohésion sociale. « Dès mars 2013, au plus fort de la récente crise qui a remis en question l’effondrement de notre vivre ensemble, la voix du Pape François a été l’une de toutes les premières à s’élever pour attirer l’attention sur le drame que vivait le peuple centrafricain. A différente occasion, lors de l’angélus et des célébration eucharistiques, il n’a cessé d’appeler à la prière pour la RCA. De cette façon, il a contribué à porter des regards sur notre drame et mobiliser la solidarité internationale en notre faveur ».
Les leaders religieux ont envisagé une descente dans les villes de Bambari dans la Ouaka et Kaga Bandoro dans la Nana Gribizi, fortement touchées par la crise.
« Je voudrais vous rassurer que nous ne dormons pas, nous sommes conscients. Nous sommes en train de nous concerter pour voir quand nous pourrons aller à Bambari et Bandoro. Nous n’avons pas oublié les gens qui sont à l’intérieur, qui ont besoin de la réconciliation, nous voulons les toucher du doigt et faire notre propre analyse ».